
dimanche 15 juin 2008
« Sans Titre » (non information) 2008
Image, vision, rêve, représentation, esthétique, réalité, image, vision, rêve, représentation, image, vision, rêve, son, image, image, vision, rêve, représentation, esthétique, réalité, image, vision, rêve, représentation, image, vision, rêve, son, image, …
« L’existence du monde ne se justifie qu’en tant que phénomène esthétique ». (Friedrich Nietzsche, La naissance de la tragédie)
L’être humain contemporain, être chaque fois plus froid, chaque fois plus confus face à sa réalité, chaque fois plus esclave volontaire des images : la mauvaise utilisation de la technologie l’amène à une réalité plus fictive et l’éloigne plus de sa conscience d’être naturel. Le propos de l’installation est de refléter l’angoissant sentiment d’une information manipulatrice amenée par les medias, et aussi par certaines philosophies, croyances, religions, c’est-à-dire par tout instrument de formatage de l’être humain. Celui-ci devient un être sans espoir réel, si ce n’est rempli des illusions inculquées dans son cerveau par la vue de ces informations, visant à le soumettre aux ordres des élites qui régentent notre planète, les maîtres et seigneurs de l’économie, de notre vision, de notre pensée, de nos rêves, de nos esprits. L’absolu besoin de récupérer ce qu’on a perdu, moyennant la recherche de notre essence, de nos instincts -¬ langage de la nature en nous-mêmes -, la recherche de la mère primaire, la recherche du ventre de tout être vivant : « la terre ».
L’installation vidéo se compose de certains éléments disposés dans la salle pour créer une ambiance d’angoisse et de saturation visuelle. Les images des premières plaques se composent de l’animation d’un texte : cette animation représente la vitesse de l’information, à cause de la technologie des medias actuels, une information manipulée et pourtant difficile à analyser. Ces premières plaques ont des coupures (des trous), à travers lesquels vont traverser certaines images vidéo ; ces coupures sont une aliénation des formes architecturales de différentes époques, pour marquer la fausse transparence de l’information aussi dans l’histoire.
Les images vidéo de la deuxième plaque sont composées d’une série de séquences des mouvements d’une main. Cette main est le symbole de la représentation, car la main est le premier outil de l’être humain pour arriver à une représentation, et celle-ci comme lien direct à l’image.
La troisième séquence vidéo est celle d’une image d’une Venus, une Venus primaire plus proche de la terre, plus éloignée de la Venus grecque et post–grecque, plus éloignée de la Venus idéalisée et fausse, une mère qui soit le lien avec la nature. Dans la continuation de cette installation, on se trouve face à notre propre reflet. Les séquences de mains et de la Venus tournent en boucle comme symboles de désorientation.
L’installation se compose aussi d’un son, expressément peu mélodique, comme symbole de la première forme d’expression de l’être humain ; « le son » qui va donner naissance à la musique, le bruit avant la représentation, le son expression plus abstraite et pulsionnelle, moins manipulatrice dans ses origines que la représentation.
La dénaturalisation de l’être humain, fait qu’il devient un être beaucoup plus froid, manipulé par le pouvoir, dans le but d’enrichir les élites par son exploitation. L’ambition et l’égoïsme sans mesure, qui retiennent le pouvoir et la richesse pour un petit pourcentage de l’humanité, associés aux medias qui font faiblir la conscience des spectateurs faisant partie des privilégiés, accentuent cette dénaturalisation.
« L’existence du monde ne se justifie qu’en tant que phénomène esthétique ». (Friedrich Nietzsche, La naissance de la tragédie)
L’être humain contemporain, être chaque fois plus froid, chaque fois plus confus face à sa réalité, chaque fois plus esclave volontaire des images : la mauvaise utilisation de la technologie l’amène à une réalité plus fictive et l’éloigne plus de sa conscience d’être naturel. Le propos de l’installation est de refléter l’angoissant sentiment d’une information manipulatrice amenée par les medias, et aussi par certaines philosophies, croyances, religions, c’est-à-dire par tout instrument de formatage de l’être humain. Celui-ci devient un être sans espoir réel, si ce n’est rempli des illusions inculquées dans son cerveau par la vue de ces informations, visant à le soumettre aux ordres des élites qui régentent notre planète, les maîtres et seigneurs de l’économie, de notre vision, de notre pensée, de nos rêves, de nos esprits. L’absolu besoin de récupérer ce qu’on a perdu, moyennant la recherche de notre essence, de nos instincts -¬ langage de la nature en nous-mêmes -, la recherche de la mère primaire, la recherche du ventre de tout être vivant : « la terre ».
L’installation vidéo se compose de certains éléments disposés dans la salle pour créer une ambiance d’angoisse et de saturation visuelle. Les images des premières plaques se composent de l’animation d’un texte : cette animation représente la vitesse de l’information, à cause de la technologie des medias actuels, une information manipulée et pourtant difficile à analyser. Ces premières plaques ont des coupures (des trous), à travers lesquels vont traverser certaines images vidéo ; ces coupures sont une aliénation des formes architecturales de différentes époques, pour marquer la fausse transparence de l’information aussi dans l’histoire.
Les images vidéo de la deuxième plaque sont composées d’une série de séquences des mouvements d’une main. Cette main est le symbole de la représentation, car la main est le premier outil de l’être humain pour arriver à une représentation, et celle-ci comme lien direct à l’image.
La troisième séquence vidéo est celle d’une image d’une Venus, une Venus primaire plus proche de la terre, plus éloignée de la Venus grecque et post–grecque, plus éloignée de la Venus idéalisée et fausse, une mère qui soit le lien avec la nature. Dans la continuation de cette installation, on se trouve face à notre propre reflet. Les séquences de mains et de la Venus tournent en boucle comme symboles de désorientation.
L’installation se compose aussi d’un son, expressément peu mélodique, comme symbole de la première forme d’expression de l’être humain ; « le son » qui va donner naissance à la musique, le bruit avant la représentation, le son expression plus abstraite et pulsionnelle, moins manipulatrice dans ses origines que la représentation.
La dénaturalisation de l’être humain, fait qu’il devient un être beaucoup plus froid, manipulé par le pouvoir, dans le but d’enrichir les élites par son exploitation. L’ambition et l’égoïsme sans mesure, qui retiennent le pouvoir et la richesse pour un petit pourcentage de l’humanité, associés aux medias qui font faiblir la conscience des spectateurs faisant partie des privilégiés, accentuent cette dénaturalisation.
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